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Jean Baptiste CAFFARELLI du FALGA,

Évêque de Saint-Brieuc( 1763-1815)

 

Issu d’une famille italienne et romaine, une des branches vint s’établir à Montpellier en 1666. Elle était représentée, au milieu du 18e siècle, au château du Falga, petite localité proche de St Félix du Lauragais en Haute Garonne par Pierre François Maximilien, seigneur du Falga, marié à Louise Félicité Marguerite d’Ameau de Lavelanet, dont il eut six enfants, dans l’ordre :

  Jean Baptiste naît au château du Falga le 1er avril 1763, issu d'une famille noble originaire d'Italie et venue en France sous le règne de Louis XIII à la suite du Nonce Bentivoglio. Un de ses ancêtres avait collaboré sous Riquet à la construction du Canal Royal du Languedoc (Canal du Midi) et acquis la terre du Falga qu'il vint habiter en 1686. Il est ordonné prêtre en l’année 1786 à l’âge de 23 ans et est nommé vicaire de la paroisse du Falga, près du château familial. Il y exerce son ministère pendant six ans et en 1792, refusant la Constitution Civile du Clergé, il traverse les Pyrénées et se réfugie en Espagne. Il repasse la frontière en 1795 et se réfugie chez son frère Louis Marie Joseph, le futur préfet maritime de Brest, dont il était très proche.  

      Napoléon, qui avait beaucoup apprécié le frère aîné, Louis Marie Maximilien, général de brigade à la jambe de bois, à la prise de Jaffa le 7 mars 1799 et au siège de St Jean d’Acre, l'appelle au siège épiscopal de St Brieuc. Il fut sacré évêque concordataire à Paris le 1er mai 1802 mais ne prit pas possession de son siège. Il établit l'abbé Manoir, vicaire général et entreprit avec lui -une volumineuse correspondance est là pour en témoigner- de déblayer le terrain des ruines accumulées par la Révolution. Il réussit avec beaucoup de mal à rétablir le culte et à reconstituer les communautés religieuses. Bien qu'il dut à L'Empereur sa fortune et son titre de Baron de l'Empire, il fut au Concile de Paris en 1811, l'un des chefs de l'opposition à la politique impériale et sut maintenir les droits du saint Siège méconnus. En 1812, tout en le créant  chevalier de la Légion d'Honneur, Napoléon lui interdit de faire des ordinations. Il mourut subitement à l'âge de 52 ans à St Brieuc le 11 janvier 1815" vénéré et regretté par tout son diocèse".

 

  Sources : J. Geslin de Bourgogne et A.. de Barthélémy- Anciens évêchés de Bretagne, diocèse de St Brieuc-1855, p.72-73. « L'épiscopat français depuis le Concile jusqu'à la séparation, 547 »

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